Nous sommes au lendemain de la mort du Prophète Mohamed saws. Il faut aller vite pour éviter la désunion des musulmans. Après quelques tensions pour la succession du pouvoir du Prophète Mohamed saws, c’est finalement Abou Bakr Assidiq (qu’Allah l’agrée) qui est désigné malgré qu’il ne veuille pas.
Ce calife se retrouve confronter à la fois des difficultés internes et externes. En interne, des tribus en Arabie se rebellent voire apostasient entièrement de l’Islam en revenant à leur première croyance polythéiste. La guerre d’influence est enclenchée. Il faut agir vite pour sauver l’Etat musulman encore jeune.
En externe, les byzantins empêchent les émissaires de musulmans d’entrer et de propager le message de l’Islam avec leurs alliés arabes. Ils les tuent même dans le territoire musulman. Là aussi c’est la guerre alors qu’il y également un autre front contre les perses.
Plusieurs batailles vont ouvrir la voie à la conquête et libération de Jérusalem ou Al Qods en arabe.
La bataille d’Ajnadayn : histoire de la conquête de Jérusalem
Face aux byzantins, Abou Oubayda est envoyé comme commandant de l’armée par Abou Bakr (qu’Allah les agrée). La scène se passe en Syrie. Le problème est que ce front est stratégique et qu’une défaite serait très lourde en terme de conséquence pour l’Islam et les msusulmans.
Ainsi le calife se réunit avec les compagnons pour se concerter et prendre une décision. Il décide avec l’accord de ses compagnons d’envoyer « le glaive de l’Islam » Khalid Ibn Al Walid. Il lui demande de se retirer du front perse avec des milliers de soldats pour renforcer l’armée musulmane face aux byzantins.
Pour arriver le plus rapidement possible pour aider cette armée contre une défaite, il ose prendre un chemin dangereux à cause de la rudesse du désert. Il marche avec ses hommes en 18 jours dont 5 jours à travers ce désert pour rejoindre sans encombre l’armée d’Abou Oubayda. C’est un exploit et cela renforce l’image de Khalid Ibn Al Walid auprès de ses siens.
La bataille d’Ajnadayn : Khalid prend la tête de l’armée
Sur décision du calife, Khalid prend la tête de toute l’armée réunie. Il décide de la scinder en 4 bataillons. Il dit à son armée la chose suivante :
« Aujourd’hui est un jour d’Allah où vous ne devez faire preuve ni de mépris ni d’injustice, soyez constant au combat et faites vos invocations à Allah car aujourd’hui s’ouvre la porte vers l’avenir ».
Plusieurs accrochages ont lieu au début. Puis la bataille d’Ajnadayn pu se mener contre les Byzantins. Ce théâtre d’opération a eu lieu au sud ouest de Jérusalem dans la vallée d’Elah.
Les musulmans sortent vainqueur de l’affrontement. Il s’agit de la plus grande bataille sous le califat d’Abou Bakr. Les conquêtes se poursuivent en Syrie. La règne du 1er calife prend fin avec sa mort. Le 2ème calife est Omar Ibn al Khattab (Qu’Allah l’agrée) poursuit les différentes campagnes militaires de son prédécesseur.
Les fronts se prolongent en Irak, en Perse et dans le Shams (Syrie).
La bataille de Yarmouk : histoire de la conquête de Jérusalem
Avant cet événément, les musulmans engrangent plusieurs succès militaires. Ils réussissent à prendre Damas et Homs en Syrie, et Baalbek au Liban.
En l’an 636 soit l’an 15 de l’hégire, il se déroule la bataille de Yarmouk. 200 000 soldats byzantins font face au 36 000 combattants musulmans. Les pertes sont respectivement de 130 000 morts côté byzantin et de 3000 chez les musulmans.
Khalid a astucieusement pris en considération le terrain des opérations pour le prendre à l’avantage de son camp. En effet, dans la zone, il y avait un précipice que Khalid a mis à profit à l’encontre de l’armée byzantine. Ce fut une grande victoire pour les musulmans.
Une grande puissance militaire se fait battre par un petit Etat ! Le détachement d’Amr Ibn al As s’empare de Gaza, Naplouse, Lidda, Jaffa et d’autres territoires. Les byzantins se réfugient à Jérusalem le dernier bastion de la région.
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On ne se lasse pas à redire ce hadith traitant des mérites immenses de ces 3 endroits pour le croyant :
Le Prophète – salla allah `alayhi wa sallam – a dit :
« La prière accomplie dans la Mosquée sacrée de La Mecque équivaut à 100 000 prières accomplies ailleurs. La prière accomplie dans ma Mosquée (mosquée de Médine) équivaut à 1000 prières accomplies ailleurs. Et la prière accomplie dans la Mosquée Al-Aqsa est égale à 500 prières accomplies ailleurs ». (Rapporté par al-Bazzâr)
C’est juste magnifique !
La suite ici : L’histoire de la conquête de Jérusalem partie 2